La fin de la campagne, ou enfin on retrouve le traitre. Le maitre mot du scénario de de paquet est la continuité. Il trace des traits avec tant d'autres histoires. Je trouve quelques ficelles vraiment trop grosses mais c'est bien écrit donc c'est pas si gênant.

Pour ce qui est du gameplay il y a une forte pression sur la menace. Et un truc assez malin: un espèce de jeu sur la valeur totale en coût de ressource des cartes que chaque joueur peut posséder. Et je dois avouer que je trouve ça assez malin. Ça a tendance à punir les decks les plus forts (et tout particulièrement les maudit) et moins les decks plus "bricolage". Ça nous force à faire le contraire de d'habitude: à prendre notre temps. Et à ne pas pêcher par excès de solutions sur table.

Ça reste malgré tout assez facile à contourner avec pas mal de decks. Disons que ça surprend la première fois mais quand on a compris comment faire, quitte à sacrifier des alliés en bloquant, on arrive à trouver un équilibre. Enfin j'imagine qu'en jouant aigle ça doit être moins jouasse ^^.

J'ai eu plus de mal à prêter attention à l'immersion, mon impression ayant été de moins bonne qualité et ayant joué un peu plus fatigué et concentré sur le gameplay qui est exigeant, mais je la trouve de bonne qualité encore, bien que plus générique que sur d'autre scénarios.

Difficulté absolue: 15/20
Difficulté en progression chronologique: 15/20
Rendu thématique: 14/20
Originalité des mécaniques/gestion du rythme: 18/20

Sang sur l'Isen